C’était tellement simple. Tu m’as reconnue à l’instant où j’ai passé la porte. Tu connaissais déjà la fin. Je l’ai vu dans tes yeux sans le comprendre. J’ai juste été moi-même. A ce stade de la soirée, foutue pour foutue, je n’avais plus qu’à être moi. Et c’est dans ces moments francs et dénués de peur que tout est fluide. Tu veux un coup de main pour fermer ? Pourquoi tu restes en fait ? Une question. Un bisou. Une étreinte. Une caresse. Tes mains partout sur mon corps. Une seule et même longueur d’onde. Comme quoi l’homme sain et libéré que je cherche se trouve peut-être juste au pied de ma tour. Il existe en tout cas. Ce genre de personne est réel. On sort, on marche. On débat surtout. Pourquoi s’entête-t-on avec des personnes qui ne nous correspondent pas ? Oui, le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé mais… il faut qu’on choisisse mieux. Il faut qu’on s’écoute. Tu m’as éblouie. Mais tu m’as aussi rappelé ce qu’il risquait de m’arriver si je ne lâchais pas ces choses et ces gens qui ne me vont pas. Aujourd’hui ces instants ne ressemblent plus qu’à un rêve. Mais je m’en souviendrai. Vraiment.
Jeudi 21 Décembre 2017